10 conseils pour céder |
Tout cédant doit engager une réflexion préalable sur les raisons qui le motivent à envisager la cession de son entreprise et s’assurer que l’essentiel des conditions (familiales et professionnelles) soient réunies. C’est également l’occasion de traiter certains problèmes de l’entreprise qui pourrait se révéler plus tard comme des obstacles au bon déroulement des opérations. Sans parler « d’habiller la mariée » c’est aussi le moyen d’assurer de bonnes conditions de reprise à son successeur. Conseil N°2: S’entourerS’appuyer sur un professionnel unique c’est s’assurer de préserver les meilleures conditions de confidentialité, indispensables à la sérénité des opérations. C’est aussi le moyen de s’assurer de la qualité des investisseurs qui auront accès à votre entreprise. Le professionnel vous permettra également de continuer à vous consacrer à la direction de votre entreprise en ne vous sollicitant que pour les moments clés des opérations. Conseil N° 3: Préserver la confidentialitéLe protocole de confidentialité répond à un subtil équilibre entre la nécessité de communiquer sur l’opportunité que représente votre société et celle de tenir secret l’opération jusqu'au sein même de l’entreprise. Entre la nécessité d’informer suffisamment les repreneurs potentiels pour qu’ils puissent se forger un intérêt réel et la nécessité de préserver certaines informations sensibles jusqu’au moment de la nécessité absolue de les communiquer. Conseil N° 4: Informer les collaborateurs les plus prochesD’abord parce qu’il est nécessaire de s’assurer d’eux qu’ils ne souhaitent pas reprendre l’entreprise (un collaborateur déçu peut se révéler être un réel obstacle à la cession auprès d’un tiers), ensuite parce qu’il convient de s’assurer de leur adhésion à un projet qui engage la pérennité de l’entreprise. Conseil N°5 Ne pas négocier seulIl est important de préserver la qualité de votre relation avec le repreneur (notamment pour le bon déroulement de la période d’accompagnement). Laissez votre conseil négocier l’essentiel du compromis avec le conseil du repreneur. Conseil N°6: Le prix est essentiel... ... mais ne suffit pas à justifier à lui seul d’un compromis de qualité. Votre approche de la négociation doit être globale et pendre en compte l’ensemble des paramètres constituant l’accord définitif. Des marges de négociation faibles sur le prix peuvent souvent se compenser par ailleurs. Conseil N°7: Limiter votre garantieLa convention de garantie de passif (et d’actif) ; prononcer « GAP », engage sous conditions et dans le temps, votre responsabilité au delà de la cession. C’est le parachute du repreneur de votre société. Il aura donc tendance à vous proposer la version la plus sécurisante pour ses intérêts. Il est donc indispensable d’en limiter la portée et d’être vigilant sur les conditions de sa mise en œuvre. Conseil N°8: Communiquer au bon momentTrop de chefs d’entreprises communiquent trop vite sur une solution de cession qui pourtant peut encore échouer. Les effets peuvent alors être désastreux notamment auprès de salariés de l’entreprise. Il convient de s’assurer du caractère définitif de l’opération avant de communiquer à son sujet. Conseil N°9: N’anticipez pas la période d’accompagnementLe repreneur est souvent tenté d’imposer sa présence dans l'entreprise avant la signature définitive des actes. Pour la clarté de la situation et pour préserver le compromis, il est primordial de ne pas anticiper la période d’accompagnement qui est pourtant indispensable à une bonne transition. En revanche, et une fois la cession réalisée, apprenez à faire le deuil de votre qualité de dirigeant. La période d’accompagnement, que vous aurez pris soin d’organiser préalablement avec le repreneur, ne s’en déroulera que mieux. Conseil N°10: Initiez votre repreneur au golf... |